Chic ! J’ai mal !
Troisième gonflage de seins hier, pour arriver aux 450 ml approximatifs d’origine. L’aspect est toujours un peu bizarre.
J’ai vu le big boss, qui est très content de son travail, lui, et m’assure qu’il va régler tous les problèmes, notamment l’expandeurs qui a du vriller un peu et les bouts de seins qui se font la tête.
Première bonne nouvelle, l’opération est en vue. J’ai été placée sur la liste d’attente, je devrais être opérée dans 2/3 mois donc d’ici octobre ou novembre.
Deuxième bonne nouvelle, donc, l’opération des jumeaux va viser à leur redonner un peu d’homogénéité. Tant mieux. Pour le moment, ils ne ressemble pas à des jumeaux. Ni même à des frères et sœur. Peut-être vaguement des cousins consanguins, à condition de regarder de loin.
Troisième bonne nouvelle : ça m’a pincée ! Pour remplir les expandeurs, le chirurgien utilise une seringue et une grosse aiguille. Oui, genre grosse. Je ne suis pas une chochotte, mais celle là fait bien 2 mm. Quand on te perce le sein avec, même si tu es prévenue que tu ne vas rien sentir parce que 1/on t’a coupé tous les nerfs en enlevant la chair et 2/ça fait 6 mois que tu ne sens rien de toutes façons, tes orteils se recroquevillent par réflexe. Celles qui ont allaité et se souviennent des premiers jours me comprendront.
Donc, première aiguille, mes orteils se recroquevillent, il ne se passe rien mis à part qu’avec ce nouveau gonflage j’ai l’impression qu’un hippopotame s’est assis sur mon sein droit. Deuxième aiguille, je dis Ouille. Danse de la joie ! Ca m’a fait mal ! Youpi !
Pour l’explication du phénomène : les nerfs ont bien été tous sectionnés, mais ceux qui innervent les régions alentours (en l’occurence, les nerfs qui me permettent de sentir une caresse sur la clavicule) essayent de compenser et de regagner du terrain. Il y a donc des progrès à gauche.
Uniquement sur ma poitrine.